Outre leur aspect esthétique, les trompe-l’oeil qui recouvrent les façades de certains édifices niçois, en attente de travaux, nous en apprennent beaucoup. Preuve en est que tous les supports peuvent servir à l’apprentissage de l’histoire. Si vous n’avez pas le temps de vous arrêter devant celui qui recouvre la basilique Notre-Dame, pas de panique, blog2nice vous en livre les secrets en vous retranscrivant ses écrits. Un article qui tombe à point nommé en ce jour des rameaux.
Un peu d’histoire…
Après le rattachement du Comté de Nice à la France en 1860, de nouveaux quartiers naissent sur la rive droite du Paillon et se structurent notamment autour de la Gare (1864) et de l’avenue Prince Impérial (l’actuelle avenue Jean Médecin), ouverte en 1865.
Devant l’essor du quartier, Monseigneur Jean-Pierre Sola décide, en 1862, d’ériger une église catholique destinée aux nouveaux arrivants, issus de la haute aristocratie française.
L’architecte parisien Charles Lenormand dresse les plans de cet édifice de style néo-gothique, inspiré de l’église de Saint-Serge d’Angers, dont la construction débute en 1864.
Le 3 mai 1868, le gros-oeuvre étant achevé, Monseigneur Sola bénit solennellement et l’ouvre publiquement au culte. Les travaux se terminent en 1879 grâce au soutien financier de l’Etat et du Maire de Nice, Auguste Raynaud.
En 1979, l’Eglise Notre-Dame, avec des deux tours carrés de 32 mètres de haut et son immense rosace représentant des scènes des mystères de l’Assomption, dominant l’ensemble de l’édifice est élevé au rang de Basilique Mineure.
Le trompe-l’oeil qui recouvre la façade de l’ancienne Gare du Sud a fait l’objet d’un précédent billet que je vous invite à découvrir.
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