C’est dans le cadre du projet « Nice Future Campus » que 300 étudiants de l’Université de Nice Sophia Antipolis expérimenteront, dès la prochaine rentrée universitaire, une carte d’étudiant virtuelle multiservice…sur leurs téléphones mobiles.
Le Samsung SGH U900, un modèle de téléphone NFC qui pourrait être choisi
Vous comprendrez que ce n’est pas un hasard si le projet à été baptisé
« Nice Future Campus » quand vous saurez que le sigle découlant de ces trois mots (NFC) veut dire également
Near Field Communication (communication en champ proche), soit une technologie permettant de faire fonctionner un terminal mobile en mode émulation de carte, c’est-à-dire que le terminal mobile associé à un élément de sécurité émule le fonctionnement d’une
carte à puce sans contact. Il faut savoir que ce projet avait été initialisé par
Luc Chatel, dans le cadre d’un appel d’offre destiné à promouvoir les technologies sans contact type
RFID et
NFC, alors qu’il était Secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi. Les 300 étudiants ont été sélectionnés par des sociologues qui les accompagneront pendant deux ans. Outre l’étude comportementale de l’utilisation de la technologie NFC au quotidien, cette expérience permettra de déterminer si d’éventuels débouchés commerciaux sont possibles à l’avenir. Le développement de ce système est assuré par
Extelia, une filiale du
Groupe La Poste, en synergie avec les trois opérateurs de téléphonie mobile (Orange, SFR et Bouygues). Grâce à leurs téléphones « NFC », les 300 étudiants de l’Université de Nice Sophia Antipolis pourront accéder à un bouquet de service étendu : accès au campus, aux transports en commun ainsi qu’aux services de restauration ou encore effectuer des achats, etc. A terme, cette expérimentation pourrait être élargie auprès d’autres universités, voir auprès d’autres usagers. On saura alors si le mobile est l’avenir de l’homme.
>>Vous aussi, parlez-nous de Nice ! blog2nice vous donne la parole !<<