Coup d’envoi des soldes aujourd’hui à Nice comme ailleurs

C’est en fin d’après-midi, à l’heure de sortie des bureaux, que je me suis rendu sur l’avenue Jean-Médecin pour me plonger dans l’atmosphère des soldes qui démarraient aujourd’hui et vous faire part de mes impressions.
La plupart des grandes enseignes commerçantes sont situées sur l’avenue Jean-Médecin, lieu de rencontre incontournable pour les niçoises et les niçois en quête de bonnes affaires ce jour d’ouverture des soldes. Armand Thiery, Etam, Zara, Galeries Lafayette, H&M, Eram, La Fnac et bien d’autres sont installés sur l’artère principale de Nice. Je dois vous avouer que je n’ai pas ressenti cette ambiance « frénésie acheteuse » habituellement caractéristique d’un jour de démarrage des soldes. Les quelques magasins de prêt-à-porter dans lesquels j’ai pu me rendre n’étaient visiblement pas débordés par des clients pressés de dégoter à tout prix l’affaire à ne pas manquer. A la fin de cette première journée, les rayons m’ont apparu encore très bien remplis et parfaitement ordonnés (peut-être ont-ils été réapprovisionnés ?). Il s’agit peut-être d’une fausse impression de ma part du à un relâchement des acheteurs en fin de journée. Dans cinq semaines, il sera possible de tirer un bilan objectif de ces soldes d’hiver 2010. Quoi qu’il en soit, il est clair que la majorité de la population niçoise n’est pas composée de Jet-setteurs et de gens à haut revenu. Le salaire moyen dans les Alpes-Maritimes n’est pas supérieur à celui des autres régions de France alors que nos concitoyens doivent faire face à des loyers nettement plus élevés qu’ailleurs et un coût de la vie se rapprochant à mon avis de celui de la région parisienne. Sans parler de la crainte de se retrouver au chômage qui est aussi présente sur la Côte d’Azur (taux de chômage estimé à 9% pour le 3ème trimestre 2009, selon l’INSEE) que dans le reste de l’hexagone. L’effet internet et la crise se rajoutant à tout cela peut expliquer un comportement d’achat aujourd’hui plus responsable chez beaucoup de consommateurs qui « craqueront » moins facilement qu’avant pour la « bonne affaire » et préfèreront faire appel à leur raison plutôt qu’à leur impulsion. En fait, je pense que les gens se donnent désormais le temps de la réflexion avant d’acheter, quitte à rater à une affaire. Et vous…qu’en pensez-vous ?

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